Gerard DARAN
View this artist's available pieces here.
France 1946
Ecole de Paris
Né à Toulouse le 2 janvier 1946, Daran y suit les cours des Beaux-Arts, puis ceux de Strasbourg et Paris. C'est en 1969 à Saint Germain des Prés, qu'a lieu sa première exposition. Depuis elles se succèdent de Paris à Toulouse en passant par Bruxelles, Tokyo, Genève, Singapour, Dûsseldorf...
L'oeuvre picturale de Daran repose principalement sur un pardoxe: il superpose son talent de graphiste à des figures entièrement matérialisées à l'huile. La force de son trait exprime tout en puissance et délicatesse les courbes, la chair, l'intimité de ses modèles. Par ailleurs, le thème principal qui se dégage de sa production, parait considérer l'Homme comme un être emprunt de pureté, effleurant l'idéalisation-au sens grec de la représentation. L'ambiance coloristique s'impose par demi tons de gris-argent, bleu-perlé, sable-cuivré. Elle côtoie une perspective linéaire structurant la composition. Nous ne pouvons nous empêcher d'associer le thème du nu à celui de l'érotisme. Quelques formes géométriques récurrentes, cercle, triangle, viennent accentuer l'ensemble. Elles allouent une dimension symbolique à son univers poétique.
Sur les berges de la Garonne, à l’ombre de la place du Capitole de Toulouse, Gérard DARAN entre aux Beaux Arts à l’âge de 16 ans.Il suit une formation académique, spécialisée en dessin et techniques picturales, dirigée entre autres par les enseignements précieux de Mrs SCHINTONE et PAGES. Il poursuit son apprentissage aux Arts décoratifs de Strasbourg puis aux Beaux Arts de Paris.
Il s’installe dans la capitale à la fin des années soixante pour favoriser des rencontres et tracer sa vie artistique. La découverte d’œuvres, en particulier de Bellmer, Klimt, Delvaux, Schiele, détermine sa démarche. La première exposition se prépare à Saint Germain des Prés, au mois de mai 68. Un léger contre temps bouscule son planning…
Par la suite, se succèdent quelques expositions à Bordeaux, Toulouse, Düsseldorf, Tokyo.
Sa production artistique trouvera ancrage en Belgique dans les années soixante dix et particulièrement à Bruxelles grâce à la confiance que lui porte Mr Paul IDE. Il verra en DARAN une force unique de création. Cette collaboration a permis l’instant privilégié de partager sa passion avec la musique, les mots de Léo Ferre et Jacques Brel.
Après une dizaine d’années riches en évènements et voyages, son travail esthétique s’épanouit. Sa palette de couleurs s’ouvre, ses tableaux se parent d’une lumière nouvelle, fruit de ses propres recherches. Le pictural et le graphique se conjuguent par un geste déterminé sur la surface de la toile, sublimant l’approche formelle du corps. La facture se densifie, la matière se déploie.
Dès lors, l’intimité, la sensualité, l’érotisme seront les garants de sa quête artistique qu’il déclinera avec élégance et raffinement…jusqu’à ce jour
Racine
Le travail du corps nu occupe une place prépondérante dans l’œuvre de l’artiste. Qu’est-ce qu’un nu pour Daran ? C’est une matière. Il l’affectionne depuis ses débuts et il l’exploite sous divers aspects techniques et plastiques tels : la gravure, le dessin, l’aquarelle, la lithographie, la peinture. Par ailleurs, le thème principal qui se dégage de sa production paraît considérer l’Homme comme un être emprunt de pureté, effleurant l’idéalisation -au sens grec- de la représentation.
Il devient.
Les premières séries réalisées à la plume et à l’encre noire témoignent davantage d’un voyage intérieur attribué à une introspection de l’artiste. Le spectateur voyage dans un labyrinthe où cohabitent rêves et songes.
Avec le temps, il se concentre sur la représentation de la chair par un biais qui pose la question de l’incommunicabilité et de la solitude. Cela le conduit au moteur de sa création, son œuvre se personnifie dans la peinture et le modèle observé.
Faut-il regarder « son nu » comme un objet ? Nous ne pouvons nous empêcher d’associer le thème du nu à celui de l’érotisme. Il manipule avec justesse le jeu de la nudité en l’élevant au rang d’une esthétique artistique. Le regard s’affine dans une complicité, comme un geste de séduction.
Alors l’objet devient désir.
Daniel Marino
Parutions nationales
Romi, Métamorphoses du diable, Hachette, 1968.
« Histoire de l'érotisme », Lo Duca, La jeune Parque Édition, 1969.
« Je vous attends », Léo Ferré, Paul Ide Galerie Édition, 1981.
« Les Peintres de l'école de Toulousaine », Annie Merle, Éditions Michael Ittah, 1994.
« L’élan des corps », Françoise Coffrant, Artiste magazine n° 119, janvier-février 2006 et « Nu : les justes proportions », magazine n° 135, 2008.
« L’école de Toulouse », Annie Merle, Editions Atlantica, 2010.
Articles de presse écrite nationale et internationale
« Plexus » n°16, « Découverte Plexus : Gérard Daran », septembre 1968
Journal Le Monde, « À travers les galeries », p. 14, le 30 janvier 1969.
Robert Aribaut, journal La Dépêche du Midi : « La vision fantastique et érotique de Daran », avril 1969
Serge Mathis, « Les visions surréelles de Daran », Journal La Croix, avril 1969
Journal Sud-Ouest: « Les héroïnes de Daran », novembre 1971
Serge Mathis, Journal La Croix : « Variations fantastiques sur l’être humain avec les dessins inquiètants de Daran », novembre 1971
Journal La Dépêche : « Daran érotique et occultisme », (Robert Aribaut), novembre 1971
Robert Aribaut, Journal La Dépêche : « La femme surréelle de Gérard Daran », juin, 1975
« Daran et la femme surréelle », journal Sud-Ouest, juin 1975
Stéphane Rey, Journal Echo de la Bourse, octobre-novembre1977
Rémy de Cnodder, Journal Spectator, « De Maggische sfeer van Daran»,juin 1979
Alain Viray, Journal La Dernière heure, « Les nouvelles huiles de Daran »,juin 1979
Magazine l’Évènement n° 69, « Question de temps : le petit « Ferré illustré », juin 1981
Alain Viray, Journal La dernière heure, « Les artistes et Léo Ferré »,juin 1981
Maurice Tassart, Journal Le Parisien libéré, « Et Daran recréa la femme »,janvier 1982
Robert Barret, « La vie des galeries », Journal Panorama du médecin, février 1982
Roger Bouillot, Journal Arts, « Femmes, aciers, marines… », janvier 1982
Journal Le Figaro "Regards" : Léo Ferré par Daran, février 1982
G. Szabo, Journal La Meuse, « Daran chez Keuninck », mai 1983
Stéphane Rey, Journal Echo de la Bourse, septembre 1985
Stéphane Rey, Journal Echo de la Bourse, septembre 1985
Marie-Louise Roubaud, « Daran des corps et des visages », Journal La Dépêche du Midi, décembre 1985
Télévisions
Collection « Echos et reflets » « Gérard Daran et son univers tourmenté », émission diffusée le 26 avril 1969.
Maurice Bruzek et Edouard Logereau, Magazine de la collection « Expressions », émission diffusée le 27 février 1977, TF1.
Interview : Gérard Daran et Daniel Schintone, juillet 1989, produit et réalisé par le service de technique et communication de la mairie de Toulouse.
Source:
expo.artactif.com/daran/
fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Daran
Site du peintre: www.darangerard.com ...
(PLease Login to see the complete biography.)
|