Art Cinétique
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Peintre et sculpteur américain né à Philadelphie en 1898.
C’est l’un des artistes les plus originaux du XX° siècle.
La vocation d’Alexander Calder, fils et petit-fils de sculpteurs, semblait toute tracée. Pourtant sa première formation est celle d’ingénieur en physique mécanique. Déçu par ses premières expériences du métier, il décide, à vingt-cinq ans, de devenir peintre et suit les cours de l’Art Student’s League à New York, fief de la peinture réaliste et des représentants de l’Ashcan School. Le mouvement deviendra bientôt la clé de sa recherche plastique, l’une des plus importantes et innovantes dans le domaine de la sculpture du XXe siècle.
En 1926-1927, il s’installe à Paris où il entreprend de créer des marionnettes métalliques, dont l’ensemble constitue un "cirque en miniature" et qu’il expose au Salon des humoristes en 1927. Dès cette époque, il se lie avec Miró, Arp, Léger, puis Mondrian, sous l’influence duquel il peint une série de "Compositions" strictement géométriques, aux couleurs vives (1930).
En 1931, il participe même au mouvement "Abstraction-Création". C’est l’époque où il commence à réaliser ses premières sculptures abstraites : au début, de simples assemblages de formes en métal, rendues mobiles grâce à un moteur. Ensuite, il éliminera toute source mécanique d’énergie et fondera ses sculptures exclusivement sur des ensembles de tiges et de palets, colorés ou non, placés sur un support ou suspendus, et mis en mouvement par le seul jeu de l’air ambiant. Ainsi naquirent les fameux "mobiles" qui ont fait sa célébrité.
Depuis 1945, Calder se partage entre l’Amérique et l’Europe, cependant que ses mobiles gagnent toujours en variété et qu’il en étend la superficie.
Grand prix international de Sculpture de la Biennale de Venise (1952), Calder a fait ériger en 1958, un mobile de dimension géante devant le Palais de l’U.N.E.S.C.O. à Paris. Ses travaux de sculpteur ne l’ont pas conduit pour autant à renoncer au dessin et à la peinture.
Vers 1950, il exécute des gouaches faites d’abord de grandes découpures noires, puis plus diversifiées, tandis que sa peinture à l’huile rappelle celle de Miró dans sa fantaisie. De ses gouaches on a tiré, depuis la fin des années cinquante, de remarquables lithographies.
A cette activité s’est ajoutée la création de décors de théâtre, de cartons de tapisserie, de bijoux et d’objets divers dans les matériaux modernes les plus inattendus. ...

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