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FOLON Jean-Michel
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L'envol - Nouvelle de Philippe Delerme
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Année de publication :
oct. 1997
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Sujet : Illustration & Recueil
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Auteur : Philippe Delerme
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Editeur : Editions du Rocher, Monaco |
Imprimeur : Imprimerie Floch, Mayenne France |
Tirage :
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Pages : 48 p. dont 41 p. num. sur Papier Vélin (mat)
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Signature :
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Iconographie :
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Reliure :
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État : |
Description état :
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Description :
Texte français/French text
L'envol - Nouvelle de Philippe Delerme
Courte nouvelle de Philippe Delerm dédiée aux hommes volants de Folon et à l'attrait qu'ils exercent sur un homme, Monsieur Delmas. Cinquantenaire rondelet à la vie routinière et morne, dont toutes les étapes d'une journée sont savamment calculées.
Un jour d'ennui, Monsieur Delmas entre au Musée des Beaux-Arts de Montauban, sa ville, et découvre une exposition de Folon. C'est la révélation, le choc. Emotion silencieuse mais ô combien perceptible. Monsieur Delmas a le coeur qui bat, le souffle court, ces hommes volants le font rêver. Il décide de s'initier au cerf-volant, le premier essai est un échec mais qu'à cela ne tienne, il en construira un plus grand, un plus beau.
Chaque jour qui passe voit Monsieur Delmas entrer au Musée, s'attarder longuement sur un tableau différent, méditer et rentrer chez lui tout joyeux. Sa vie a été bouleversée, il assiste à des spectacles, s'attable à une terrasse de bistrot, ne bronche plus contre les jeunes et surtout, il rêve. Tout le temps. De l'inconnu. Du ciel. De la liberté. Et qu'y a-t-il de plus libre que le fait de s'envoler?
Philippe Delerm décrit avec une subtile utilisation du langage cette soif de liberté qui, dans le cas de Monsieur Delmas, correspond à un besoin de fuir sa vie, de découvrir autre chose, de croire que l'herbe est plus verte ailleurs, ce qui est peut-être le cas. Je n'ai pu m'empêcher d'établir un parallèle saisissant avec la nouvelle "La chute de Habacuc" de Eriks Adamsons, tant les deux personnages principaux se ressemblent et ont des parcours similaires. Le style des deux auteurs est radicalement différent, léger pour Delerm et plus sombre pour Adamsons (sans parler de son symbolisme), mais dans les deux cas, il règne à la fin de la nouvelle une impression de liberté et en même temps quelques regrets face à ces hommes qui n'ont pas trouvé d'autre échappatoire à leur triste vie que le besoin de s'envoler. Loin.
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