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ENSOR James
ERNST Max
James ENSOR
Voir notre collection disponible de cet artiste ici.
Belgique
1860 - 1949
Symbolisme
ENSOR James

Peintre et graveur belge.
1860 : le 13 avril, naissance à Ostende de James-Sidney Ensor, d'un père anglais et d'une mère flamande
1877-1881 : élève à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles
1949 : le 19 novembre, décès de James Ensor à Ostende
James Ensor commence à graver en 1886 : son oeuvre gravé compte 133 eaux-fortes, pointes sèches et lithographies (affiches).

«Je suis né à Ostende, le 13 avril 1860, un vendredi, jour de Vénus. Vénus, dès l'aube de ma naissance, vint à moi souriante [...]. Elle fleurait bon la mer salée.» Une mère qui lui passe ses caprices, un père rêveur qui, très vite, l'admire, construisent autour d'Ensor un univers douillet que l'école égratigne à peine.
Il ira deux ans en classe, préférant courir les dunes. Ses premiers maîtres sont ceux de l'Académie de Bruxelles, où il s'inscrit à 17 ans. Et c'est la déconvenue: «Terrorisé, je me surmène, je peins le matin, je compose l'après-midi. Je dessine le soir et la nuit, je géographie mes rêves. Rêvasseries d'inculte, bavent mes professeurs, distraits et renfrognés.»
A 20 ans, Ensor retourne au nid familial et s'installe un atelier sous les combles de la boutique de souvenirs où s'accumulent chinoiseries et coquillages. En même temps que ses toiles sont refusées dans tous les salons, il publie des charges contre l'enseignement académique. Toute la critique est contre lui: la guerre durera vingt ans. Elle le laissera finalement vainqueur mais définitivement amer.

Admirateur fou de Bosch, de Callot et de Goya, Ensor partageait avec les peintres symbolistes le goût du grotesque, du funèbre et du «faisandé» - comme on disait alors - que cultivaient aussi, à la même époque, des écrivains de l'envergure de Georges Rodenbach ou Jean Lorrain. Mais il ne s'agissait pas seulement, pour lui, de sacrifier à une simple mode en s'insurgeant contre le sempiternel «bon goût» de l'art officiel. Certains thèmes récurrents de son oeuvre, les plus tourmentés (les masques, la souffrance, la mort...), illustraient au contraire une véritable quête métaphysique, douloureuse et obsessionnelle. En observant choses et gens à travers le prisme grossissant de la dérision et de l'effroi, c'est sur le sens même de l'existence que s'interrogeait ce chantre de la bizarrerie. Et sans doute est-ce, significativement, dans ses toiles les plus étranges et les plus inquiétantes qu'il a le mieux saisi la lumière, le mouvement, la vie.
Au milieu de masques grimaçants, avec le regard de Rubens assombri par un chapeau de carnaval, James Ensor annonce sa couleur: ce sera l'irrévérence. Quarante ans avant les surréalistes, ce Belge au nom britannique invente l'expressionnisme iconoclaste. Fils d'une boutiquière et d'un aristocrate ruiné, il se veut l'illusionniste d'un monde fantasque dont la mort est l'héroïne.
Ses premières oeuvres, exposées en 1881, alors qu'il a 21 ans, lui attirent les risées ou la haine. Vingt ans plus tard, alors que son génie créateur est à peu près tari, il est mondainement consacré par l'Ordre de Léopold. James Ensor a connu la jeunesse fructueuse d'un artiste maudit et la vieillesse stérile d'un peintre reconnu. Individualiste avant tout, il a ouvert la voie à bien d'autres artistes du XXe siècle.

C'est un jeune homme à la figure maigre et pâle, aux yeux rentrés, avec un menton fuyant qu'une barbe commence à cacher. Curieux personnage, parfois un peu ridicule dans ses costumes étriqués et ses souliers vernis. On le devine timide, vulnérable, qu'un rien peut blesser. Blessé, meurtri même, il l'est. D'abord parce que ses congénères l'appellent «compère la mort» à cause de ses allures de grand Pierrot «spleenétiques» exposées dans les salons des cercles La Chrysalide et L'Essor, ces toiles suscitent déjà sarcasmes et incompréhension en raison des sujets jugés trop prosaïques aussi bien que de l'affranchissement de la technique qui augure en Belgique d'un impressionnisme autochtone. Ensuite parce que sa «Mangeuse d'huîtres» vient d'être refusée au Salon d'Anvers et qualifiée de «véritable spécimen de peinture foraine» par la critique. Une oeuvre sans doute trop audacieuse pour une Belgique royaliste qui n'a pas encore compris l'impressionnisme, traitant Seurat et Pissarro de «farceurs».

Ostende, 1882. Dans la paisible petite ville balnéaire, les jours passent, monotones, trop peut-être pour ce peintre qui redoute l'ennui comme la teigne. Il faut attendre l'été pour voir le petit port de pêche reprendre vie, grâce à l'arrivée de la Maison royale belge suivie de l'aristocratie européenne et anglaise. Pour oublier les quolibets, James Ensor rêve et flâne, perché dans son atelier-mansarde à peine éclairé par un oeil-de-boeuf et de petites lucarnes. De là, il contemple le ciel brumeux et les toits argentés de la ville, fouettés par le vent iodé. En se penchant un peu, il peut même apercevoir sa tante «Mimi» qui promène son canari en cage, sur la digue, au rythme des vagues qui échouent doucement sur la plage. A 22 ans, Ensor est un original, pour ne pas dire un marginal. Est-ce parce qu'il est né un vendredi 13 (avril 1860), à Ostende, pendant le carnaval. Ou bien parce qu'il grandit dans un climat familial particulièrement fantasque. Sa mère, Maria-Catherina Haegheman, issue d'une famille modeste de vieille souche flamande, tient avec sa soeur un petit magasin de «souvenirs d'Ostende», qui fait vivre toute la famille. Remplie de coquillages, de poissons séchés, de chinoiseries et, pendant la saison du carnaval, de masques, la boutique féerique nourrit l'imagination du futur peintre. Son père, James Frederic Ensor, descend de la fine fleur britannique. Il préfère passer ses journées dans sa bibliothèque ou dans un café, plutôt que de travailler dans une boutique de pacotilles. Les deux femmes méprisent cet homme oisif et cultivé qui trouve consolation dans l'alcool. Le ménage connaît des moments orageux. Mais il y a une grand-mère excentrique, folle de carnaval; une vieille servante flamande qui raconte des histoires merveilleuses de fées, d'ogres et de géants malfaisants; et Mariette, appelée «Mitche», la soeur et modèle préféré du peintre. Parfois, la vie familiale est étouffante dans le petit appartement avec vue sur la mer, juste au-dessus du magasin de souvenirs. Mais James s'y sent à l'aise, aimé de tous. Chacun veille à sa liberté. Quand il avait 15 ans et préférait déjà le barbouillage à l'école, toute la petite famille se pliait à ses caprices: leçons de dessin par deux professeurs locaux pendant un an, puis l'Académie d'Ostende. Et, enfin, à la prestigieuse Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où il entre à l'âge de 17 ans. Ce n'est pas le bonheur: «Dès mon entrée, un gros malentendu se dessine. On m'ordonne de peindre, d'après un plâtre vierge, le buste d'Octave, le plus illustre des Césars. Ce plâtre neigeux m'horripile. J'en fais de la chair de poule rose et vive et je roussis la chevelure au grand émoi des élèves, émoi suivi de brimades, grimaces et horions.» S'il n'a rien appris dans cette «boîte à myopes», au moins dans la capitale s'est-il fait quelques amis comme Fernand Khnopff, qui deviendra l'un des peintres majeurs du symbolisme, et Théo Hannon, un peintre, critique d'art et compositeur, ainsi qu'avec certains condisciples comme W. Finch, Th. Van Rysselberghe, et des intellectuels comme E. Demolder et le professeur E. Rousseau qui nourrit la fibre anarchiste du jeune homme.

Exaspéré, James Ensor tourne définitivement le dos aux études pour se réfugier sous le toit familial. Il s'est installé un petit atelier sous les combles. Il peint des intérieurs bourgeois, tamisés et étouffants. Des natures mortes mystérieuses, embrumées. Parfois, des portraits de famille ou de gens simples de son entourage, comme les pêcheurs et les marins d'Ostende et y réalise ses premiers chefs-d'œuvre d'un réalisme affranchi (autoportraits dont autoportrait au ...

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