Jean-Michel BASQUIAT
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États Unis (USA) 1960 - 1988
Figuration libre
Artiste de la Figuration Libre.
D’origine haïtienne, né a Brooklyn en 1960, il exprime par des toiles violentes et naïves, le sort des minorités et les souffrances physiques des drogués.Jean michel Basquiat est un des rares peintres des années 80 à avoir connu un tel succès alors que son parcours ne dure que 28 courtes années.
Il meurt d’overdose en 1988.
'C' est le gosse qui signait 'SAMO' quand il était sur le trottoir de Greenwich Village à peindre des tee-shirts (...). C'est un de ces gosses qui me rendent fou. Il est noir mais certains disent qu'il est portoricain, alors je ne sais pas.' Andy Warhol écrit cela en octobre 1982. Il vient de réaliser un Polaroïd du jeune artiste, qu'il transformera par la suite en un portrait sérigraphié, selon sa technique particulière.
Jean-Michel Basquiat a élaboré une nouvelle écriture picturale dont l'originalité tient avant tout dans l'utilisation raisonnée de ce qui fait son être: chair et sang, onirisme et ludisme.
C'est par le graffiti que commence l'aventure de Basquiat, avec son ami Al Diaz.
Première signature sur les murs de New York: 'SAMO', condensé de 'Same Old Shit', à lire comme 'même vieille merde', suivi de la marque du copyright, le 'c' dans un cercle, pour bien marquer une revendication de recherche artistique. A cette époque, 1977-1978, Basquiat entre dans le monde de la musique, fonde un groupe et gagne sa vie en vendant des cartes postales réalisées à partir de collages de photocopies. On se penche avec intérêt sur la dizaine de dessins présentés par de Noirmont, exécutés de 1977 à 1981, dont le portrait de SAMO, jamais exposé. La pipe à la bouche, le joint à la main, la figure est comme attrapée dans un rêve sous acide, toute en volutes éclatées qui se regroupent par miracle pour former une impression humaine. L'influence des comics est évidente. A part quelques écritures à l'encre rouge, la couleur est peu présente.
En 1982, Jean-Michel Basquiat entre dans une maîtrise parfaite de son art. Le marmiton remarqué fait maintenant dans le registre des chefs. Sa palette s'agrandit avec les dimensions des toiles et le nombre de matériaux utilisés. 'Red Scull', à l'acrylique, où 'Head of the Mandible', acrylique et crayon gras sur toile montée sur châssis en croix, marquent cette évolution. Parallèlement, le jeune peintre poursuit ses travaux sur papier. Ni esquisses ni expériences, mais dimension restreinte, tel semble être le jeu qui laisse la part belle à l'anatomie ('Anatomy Six'), réminiscence d'un livre scientifique de Henry Gray lu par Basquiat alors qu'il n'avait que huit ans.
Dans la dernière période, 1984-1988, se dégagent principalement la 'figure noire' et l'iconographie de la culture noire américaine: la boxe, bien sûr, la répression policière, le jazz... C'est aussi à cette époque qu'il fréquente Andy Warhol et commence avec lui une collaboration picturale. L'aboutissement, un majestueux tableau à quatre mains, 'Poison', qui mêle acrylique, encre sérigraphiée et huile. L'ensemble de l'exposition est agrémenté d'objets personnels de Basquiat et de photographies, certaines d'entre elles rappelant le voyage tant désirée et effectuée sur le continent africain. Lorsqu'il meurt, le 12 août 1988, on trouvera sur son corps un billet d'avion pour Abidjan, avec réservation pour le lendemain. La chair, le sang, l'onirisme et le ludisme ne faisaient alors plus qu'un... ...
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