Louis ICART
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France 1888 - 1950
Art Deco
Louis Justin Laurent Icart né à Toulouse 1888 - Montmartre 1950.
Icart prenait des notes au Bal du Moulin de la Galette pour ses pointes sèches représentant des parisiennes élégantes, racées, parfois languides, que l’on dirait sorties des romans de Pierre Louÿs, auteur dont il illustra quelques ouvrages (“Léda” un conte imagé de 16 gravures à la pointe sèche).
Fort à la mode, surtout aux Etats-Unis, durant les années folles, tombé dans l’oubli, puis redécouvert vers 1980.
Icart illustra de nombreux livres : “les Fleurs du mal” de Baudelaire, “l’Ingénue libertine” de Colette, “la Servitude amoureuse de Juliette Drouet à Victor Hugo” (1943), “Gargantua” et “Pantagruel” de Rabelais.
Lui et sa femme Fanny, qui peignait aussi, acquirent des milliers de lettres de la correspondance de Juliette Drouet, collection qui fut achetée par la Bibliothèque Nationale.
Il habitait 6, rue Jadin (17°) puis avait repris en 1943 la maison que Neumont habitait, sur la place du Calvaire, et que sa veuve vendit à l’héritier d’une célèbre famille suisse, vers 1970. Cette maison date de 1905, et fut érigée par Louis Brachet. Deux plaques apposées sur le mur d’entrée dans le style Art Nouveau rappellent le souvenir de Neumont et d’Icart.
C’est en 1911 qu’il commença les gravures à l’eau-forte, il les imprimait lui-même sur une presse en location. Mais c’est après la seconde guerre mondiale qu’il entreprit la “fabrication” des gravures de boudoirs, représentant la vie des années vingt et trente; certaines sortirent de l’atelier de Robbe. ...
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